Se faire baptiser, pourquoi ?

Se faire baptiser : pourquoi ?

Parce que Jésus l’a ordonné et lui-même s’est fait baptiser. Jean-Baptiste pensait que Jésus n’en avait nul besoin, mais Jésus le reprend : laisse faire maintenant…

Permettez-moi de m’arrêter quelques instants sur ces quelques mots de notre Seigneur. L’évangile mentionne que Jean-Baptiste s’oppose à la démarche de Jésus, il pensait bien faire, mais tout prophète qu’il était, il se trompait. Il ne voyait pas que Jésus était en route pour accomplir la volonté de son Père céleste. Dans son élan d’homme de réveil, les choses devaient se passer selon sa pensée et son plan, il fallait gérer le service de baptême, cadrer tout cela et voilà que la venue de Jésus ne "colle" pas avec son idée.

Heureusement, devant la parole de Celui qu’il reconnaît comme Agneau de Dieu, il accepte de changer d’avis et de "laisser faire". Laisser Dieu faire ôte nos inquiétudes et notre stress de vouloir tout faire et tout comprendre. Laisser Dieu faire, c’est laisser le champ libre afin que le Seigneur lui-même agisse de manière souveraine. Laisser Dieu faire, c’est lâcher prise, s’abandonner, apprendre la confiance et entrer dans le repos de la foi, c’est cesser de s’inquiéter.

Le ciel s’ouvre et aussitôt la voix du Père se fait entendre. "Tu es mon Fils bien aimé en qui j’ai mis toute mon affection". Alors qu’il fait la volonté de son Père en se faisant baptiser, Jésus est directement approuvé et encouragé. Les trois conséquences bénies sont les suivantes : le ciel s’ouvre, la voix du Père se fait entendre et l’Esprit descend.

Qui ne veut pas que le ciel s’ouvre sur sa vie ? Bien sûr, nous le désirons tous ! La condition est de FAIRE sa volonté. Cela nous appartient et le Seigneur fera le reste. L’obéissance totale à sa volonté est la clé qui ouvre le ciel. Bien des chrétiens disent ne pas entendre la voix de Dieu ou avoir des doutes, alors qu’ils discutent et négocient la volonté de Dieu. "Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ce qui est juste", que ce mot d’ordre qui a fait changer d’avis Jean-Baptiste soit aussi notre principe de vie.

Walter Zanzen