Ma mère sait tout faire pour nous!

"""Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, et elle ne mange pas le pain de la paresse. Ses fils se lèvent, et la disent heureuse ; son mari se lève, et lui donne des louanges." (Proverbes 31.27-28)

Quand vous êtes accablées dans votre responsabilité de maman, comment vous comportez-vous ? Etes-vous une maman gestionnaire, une maman martyre ou une douce maman ? Cette période de la fête des mères est idéale pour s’auto-évaluer et de mettre de l’ordre dans notre vie de maman afin de trouver le meilleur pour notre famille et pour nous-mêmes.

Maman gestionnaire

Elle se dit : "Je peux tout faire" et veut tout accomplir en contrôlant son environnement et les personnes autour. Froide et axée sur le processus, elle voit ses enfants comme une liste de tâches. Baignés ? Fini. Nourris ? Fini. Conflits entre frères et sœurs résolus ? Oui. Heureux ? Oui…

Je sens ce genre de cœur quand je m’estime incontrôlable. Il est difficile pour moi de lever mes yeux et de donner un sourire à mes enfants, tellement je suis occupée à gérer toutes les tâches qu’il me reste à accomplir. Plus que des personnes dont je dois m’occuper, j’oublie que mes enfants sont en fait porteurs de l’image de Dieu et que je suis appelée à aimer, à servir et à représenter Jésus pour eux. En voyant mes enfants comme des cases à cocher, la relation d’amour qu’il devrait y avoir entre nous est remplacée par un devoir systématique.

Maman martyre

Elle se dit : "Personne ne va m’aider" et boude tout le temps. Cette maman voit ses enfants comme des désagréments. Elle se sent isolée et désespérée face à la quantité de travail qui remplit ses journées et elle compare tous les aspects de sa vie à celle apparemment facile d’autrui.

Je me sens ainsi quand je me sens seule, malgré les cris, les rires ou les pleurs de mes enfants. Bien qu’il soit une bénédiction de rester à la maison avec mes enfants, cela devient dans ce cas une source d’isolement. Face au nombre de choses à faire et à la charge émotionnelle qui m’accablent, je me sens tellement faible que je cherche quelqu’un à blâmer. Je suis ainsi quand je n’ai aucune communion avec Dieu. Je préfère me sentir pitoyable que trouver ma valeur en Christ.

Maman douce

Elle se dit : "Dieu est notre aide" et elle remet sa vie en Jésus. Malgré une sensation de faiblesse et d’accablement, cette maman voit en ses enfants des dons réels qui lui sont offerts. Face à son insuffisance, elle préfère se tourner vers celui qui est sa force : Jésus.

C’est le genre de maman que je suis quand je prends conscience que Dieu est là. Sachant qu’il y a trop à faire pour moi, que je ne peux pas maintenir ma maison et ma famille de ma propre force, je décide de me tourner vers Dieu et de lui demander son aide. La douceur remplit mon cœur quand je soumets cette vérité à Jésus.