Toute ma joie c’est d’aimer Jésus

C’est le titre d’un livret qui résume l’attachement intense d’une chrétienne à son Sauveur. Pendant des années, elle n’était pas forte de caractère, mais "charnelle", plutôt craintive et instable. Du fait de choix maladroits, elle avait même froissé plusieurs personnes de son entourage. Quelques années plus tard, elle connut une profonde transformation et devint un puissant témoin de l’Evangile. Frappée par une leucémie foudroyante, elle a fortement marqué les siens et le personnel de l’hôpital où elle était soignée, par son amour brûlant pour Jésus. Ce dernier lui donnait la force de tout supporter. Elle n’avait que 35 ans quand le Seigneur l’a reprise à Lui.

Mais qu’est-ce qui a bien pu produire ce changement radical en elle, qui était initialement si fragile ? C’est la révélation progressive de la puissance du sang de Jésus. Cette dernière l’a conduite au cœur même de l’Evangile : Aimer Jésus plus que tout. Cet amour lui a appris à renoncer à tout ce qui l’éloignait spirituellement de son Seigneur. Ses péchés l’affectaient profondément et c’est avec larmes qu’elle en parlait à ses amies. Ses regrets sincères et une profonde repentance l’amenaient ainsi plus près du cœur du Sauveur. Face à des choix parfois difficiles, elle choisissait toujours Jésus. C’est ainsi qu’elle accepta d’être éloignée de sa famille, de vivre dans la plus extrême simplicité. Elle avait appris à se sacrifier en reconnaissance du Sang versé pour elle.

A l’instar de cette croyante, Jésus nous appelle à Le (re)découvrir comme l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde -et donc le nôtre-. Profondément marqués par cette grâce immense et par l’intense reconnaissance qu’elle suscite en nous, nous sommes alors prêts à Le suivre sur les chemins qu’Il ouvre pour nous, même si cela doit nous coûter.

Son amour pour nous n’est-il pas sacrificiel ? Le nôtre pour Lui pourrait-il être moins que cela ?

Mon Jésus, je t’aime,
Je te sais à moi.
Oh ! Quel charme extrême
Me retient à toi !
Les plaisirs du monde
Ne m’attirent plus,
Ton amour m’inonde,
Je t’aime, ô Jésus !

Mon Jésus, je t’aime,
Car tu m’as sauvé.
En t’offrant toi-même,
Ton sang m’a lavé !
Sur la croix bénie,
Pour moi, tu mourus.
Ta mort est ma vie,
Je t’aime, ô Jésus !

Qu’ici-bas je t’aime
Jusque dans la mort,
À l’heure suprême
Du dernier effort,
Ma voix expirante
Ne s’entendra plus,
Sachez que je chante :
« Je T’aime, ô Jésus ! »

Je verrai ta face,
Quel ravissement !
Je louerai ta grâce
Éternellement,
Et dirai sans cesse
Avec les élus
L’hymne d’allégresse :
« Je t’aime, ô Jésus ! »

Michel Czech