Si l’Eternel ne nous avait pas protégés…

"Qu’Israël le dise ! – Si l’Éternel ne nous avait pas protégés, (…) nous aurions été engloutis vivants. Mais notre âme s’est échappée comme l’oiseau du filet des oiseleurs." Psaumes 124

Dieu permet des heures d’angoisse dans toute vie. Et il arrive que nous nous trouvions à la dernière extrémité. Mais le secours d’en haut toujours se manifeste : tantôt de manière éclatante, tantôt de manière subtile ; tantôt de manière soudaine, tantôt dans la durée ; tantôt de façon matérielle, tantôt de façon spirituelle. Mais toujours de manière efficace.

Belle est cette image de l’oiseau s’échappant du filet des oiseleurs. On peut se retrouver prisonniers dans toutes sortes de situations pénibles ou même dramatiques, dont l’origine peut varier :

  • la malveillance des méchants (comme David face à Saül),
  • l’acharnement des forces des ténèbres (comme Job face à Satan),
  • le déchaînement des forces de la nature (comme Paul face à la tempête),
  • un geste malencontreux (comme le prophète perdant sa hache dans le Jourdain)
  • ou bien encore nos propres péchés (comme David, dans l’affaire du dénombrement d’Israël). La tentation, dans ce dernier cas, est de désespérer de la miséricorde de Dieu.

Or que voyons-nous ? Dieu répond aux appels des siens. Même quand leurs détresses les fait parfois dire avec le psalmiste et avec Jésus : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

Jésus n’en est pas resté à ce cri, il a ajouté : Père, en tes mains, je remets mon esprit. Espérant contre toute espérance, il a cru que le Père le ressusciterait des morts. Celui qui a le pouvoir de la mort, l’avait pris dans ses liens en effet, mais Jésus en a échappé, détruisant pour nous jusqu’à cet ultime filet.

Que votre cœur lance un cri vers Dieu ou bien qu’elle se livre doucement entre les mains du Père, croyez qu’il se souvient de vous avec amour. Et votre âme échappera. Toujours !