ACT – La Sainte-Cène

Instituée au dernier repas de la Pâque juive (Pessah) que Christ a partagé avec Ses disciples à l’heure de la Passion le conduisant à la Croix.

A cette occasion, dans l’œuvre de l’accomplissement de l’Ancienne Alliance et par Sa vie donnée, Christ a scellé potentiellement la Nouvelle Alliance en bénissant le pain sans levain représentant Son corps qu’Il allait donner, et la coupe représentant Son sang qu’Il allait verser en mourant pour nos offenses et nos péchés. C’est à ce prix que la Nouvelle Alliance a été scellée, une fois pour toutes ! A la Croix, Il y a porté encore toutes nos maladies et infirmités (Esaïe 53). Ainsi pour que Nouvelle Alliance il y ait, il faut que mort s’en suive et que sang coule pour le scellement officiel de cette Nouvelle Alliance, condition pleinement accomplie par le sacrifice suprême, complet et passionnel de Jésus à la Croix.

La Bible dit que « sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon » (Hébreux 9.22). Christ, à la fois Souverain Sacrificateur et Sacrifice parfait comme « l’Agneau de Dieu qui a été immolé » (Apocalypse 13.8), a pourvu parfaitement à l’accomplissement de notre Salut (lire à ce sujet l’épître aux Hébreux). Seul Christ, Messie et Fils unique de Dieu le Père, pouvait l’accomplir une fois pour toutes, car nul autre ne sera trouvé digne ni sur la terre ni dans le ciel pour cette si noble et unique tâche (voir Apocalypse 5).

Ainsi, participer à la table du Seigneur engage le(la) repentant(e) à marcher d’une manière digne de Christ en discernant Son Corps universel (l’Église en général) et local (l’église locale). La prendre seul n’a pas vraiment de sens puisqu’elle est une convocation, un appel solennel adressé à Son Assemblée, Corps de Christ, du moins pour une partie. Ainsi rassemblés à la table du Seigneur, c’est recevoir Son plein pardon personnellement et communautairement par grâce et par la foi, pour pleinement l’accorder à nos offenseurs ! Pour nous enfants de Dieu, Christ reste notre exemple suprême en toutes choses ! Les éléments tangibles du pain et du fruit de la vigne sont des signes aussi de Son Retour, de Sa Parousie nous fortifiant dans notre foi. Ces éléments ne servent aucunement à la transsubstantiation, Christ ayant été sacrifice suprême une fois pour toutes par Sa mort en Croix ! (Jean 19.30)

Finalement, participer à la table du Seigneur, c’est se souvenir de Christ et de Son œuvre rédemptrice, jusqu’à ce qu’Il revienne. En ce sens, c’est aussi et encore un mémorial pour le rappel des vœux d’engagement d’une foi adulte confessée et scellée publiquement par les eaux du baptême (lire en Matthieu 5.23-24 ; 10.32-33 ; Luc 22 ; 1 Corinthiens 11).

Communier avec le Corps de Christ grâce aussi à la Sainte-Cène est donc et à la foi(s) un mémorial, une épreuve du repentant, la rencontre du plein pardon et réconciliation, l’engagement d’une bonne et sincère conscience, une alliance, une réaffirmation de ses voeux de baptême marquant son appartenance à l’Église, le renforcement de la communion fraternelle avec les saints (konoinia), et finalement un acte prophétiquement marqué dans l’annonce et l’attente du prochain Retour de Christ, Sa glorieuse Parousie.


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