Veiller

"Veiller""J’étais à mon poste, je veillais."

Habacuc 2.1

Ce n’est pas un secret : le temps passe à toute vitesse, et selon les dires de certains, ça va de plus en plus vite. Mais pour quelle raison ? Est-ce la technologie qui nous pousse en avant, nous obligeant à nous adapter constamment, est-ce le flot de nouvelles qui nous parviennent et nous donnent l’impression d’être au courant de tout à tout moment, ou encore tous ces bouleversements récents ? Quelqu’un, d’un autre âge, disait : "je suis sans réseau, sans câble, sans connexion, sans écouteurs sur les oreilles et je vous avoue que parfois on me donne l’impression d’être décalé. C’est vrai, je ne suis pas au courant de tout, mais au fond de mon cœur j’ai un trésor inestimable : la paix que Jésus me donne et je la reçois à ses pieds." Ouah, ça fait envie ! Marie était incomprise par sa sœur Marthe qui s’activait mais qui stressait aussi car elle choisissait la bonne part que Jésus accorde (Luc 10.38-42). Cette part était réservée pour celle qui avait "débranché" un moment pour se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu. Quel choix heureux !

Même au milieu d’un temps d’activité intense – et pour beaucoup parmi nous, c’est presque une constante – la communion avec notre Seigneur doit rester une sainte priorité. Le temps dans Sa présence n’est jamais, au grand jamais, du temps perdu. La soif de sa présence nous attire littéralement vers Lui et c’est une expérience précieuse. L’appel à veiller résonne encore dans ce temps aux grands changements. Habacuc déclare au chapitre 2.1 de son livre : "J’étais à mon poste, je me tenais sur la tour, je veillais pour voir ce que l’Eternel me dirait". Pour veiller, il faut être à la bonne place, à sa place, là où Dieu nous veut. Etre à notre place et VEILLER, signifie attendre activement, être à l’écoute et patienter jusqu’au moment où Dieu parle. Nous voulons que les choses se passent vite, que les réponses arrivent vite, que les circonstances se tournent vite en notre faveur, que les gens soient vite transformés par la puissance de Dieu… mais veiller ne se conjugue pas avec vitesse.

Le Dieu de Habacuc est le même hier et aujourd’hui. Il parle et se révèle à ceux qui veillent et qui le cherchent. Non, ce n’est pas la voie facile mais un chemin étroit et c’est la voie royale, c’est-à-dire celle qui mène droit au cœur du Roi.

A vous tous, amis de l’EER, merci de garder votre cœur vigilant et veillant. Ce que vous recevrez du Seigneur sera gravé sur les tablettes de votre cœur et sera un témoignage "lisible" qui encouragera la foi d’autres (lire Habaccuc 2.2).