Créateurs d’entreprises : la Bible vous guide !

Créer sa propre entreprise, tracer son propre chemin, c’est vraiment bien ! Mais nul n’ignore que cela demande de l’audace, d’efforts et de sacrifices. Il faut toujours être à l’affût des nouvelles méthodes et des informations… les manuels de gestion et plusieurs spécialistes en la matière pourraient mieux vous conseiller à ce sujet. En ce qui nous concerne, nous aimerions vous proposer dans cet article quelques principes et des conseils bibliques à retenir qui aideront sûrement les entrepreneurs chrétiens à se positionner.


1. Vous gérez les ressources du Père

"A l’Éternel la terre et ce qui la remplit, le monde et ceux qui l’habitent !" (Psaume 24.1)

Une vérité qui semble si évidente, mais trop peu encore l’acceptent et la vivent réellement. Pourtant, il faut bien s’en rendre compte : tout appartient à Dieu. Il est le propriétaire de tout sur terre. Vous pensez peut-être créer ou avoir créé une entreprise, mais au fond, vous-même appartenez à Dieu. C’est le point de départ et il faut l’accepter : votre société appartient à Dieu, c’est lui le Boss ! Alors, si vous n’êtes pas propriétaire, quelle est votre place dans cette entité que vous avez créée ? En réalité, vous assurez son intendance… pour un temps. Vous y exercez sûrement une autorité et êtes décideur, mais tout devrait se conformer à la volonté divine !


2. Votre Père pourvoit pour que vous ne manquiez de rien

"Vous avez tout pleinement en Lui" (Colossiens 2.10)

Oui, alors que tout appartient à l’Eternel, un entrepreneur en Christ a un atout très important : c’est de savoir que ce grand Propriétaire, c’est son Père !

Prenons un exemple : si vous aviez un père très riche, ne profiteriez-vous pas de sa richesse, de sa belle maison, de ses biens ? Certainement ! Maintenant, en tant que chrétien, vous sentez-vous privilégié d’avoir un Père qui possède tout ? Le Christ même nous assure : il suffit juste de demander (Jean 16.24-25) et puis de croire qu’Il pourvoira selon la richesse de sa gloire. Cela demande patience et persévérance face aux oppositions, tout cela en proclamant qu’un entrepreneur selon Dieu n’a pas à avoir peur de manquer de ressources : "Ne vous inquiétez de rien ; mais, en toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes" (Philippiens 4.6).


3. Générez tous les profits recommandés !

Il va de soi qu’une entreprise qui ne fait pas de profit ne subsistera pas sur le long terme. Pour un chrétien, il y a notamment trois profits essentiels à considérer. Vous verrez qu’il n’est pas seulement question d’argent…

Parmi ces bénéfices essentiels se trouve ce que Jésus recommande dans Matthieu 6.20 : "…amassez des trésors dans le ciel, où ni les vers ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent." Des trésors impérissables qui ne seront pas perçus sur la terre mais qui nous seront réservés dans le ciel, notre résidence finale et définitive. Comment les accumuler ? En obéissant totalement aux commandements du Seigneur, non parce que nous nous sentons forcés, mais parce que nous aimons le suivre et que nous lui faisons confiance.

Ensuite, étant en chemin pour s’identifier à Christ, le chrétien considère le trésor pour lequel son Maître s’est sacrifié (Matthieu 13.44). Ainsi, le chrétien va se réjouir lorsqu’une personne de plus fait la connaissance du Seigneur et accepte de le suivre. Mieux encore, il va œuvrer pour transmettre la Bonne Nouvelle à tous ceux qui ne l’ont pas encore entendue.

Et bien sûr, le profit financier a aussi son importance puisqu’il permet d’augmenter la production et de développer l’entreprise. L’entrepreneur chrétien doit à ce titre veiller à œuvrer selon la justice envers Dieu, ses collègues et tous ses partenaires.


4. Valorisez les relations humaines

Notons bien : il n’y a pas d’entreprises chrétiennes en tant que telles, mais plutôt des entreprises gérées par des chrétiens selon un management qui suit les critères bibliques. Votre atout est de laisser Christ et son amour se refléter sur votre vie : son amour envers le monde (Jean 3.16). Son commandement est clair : "Tu aimeras ton prochain comme toi-même." (Matthieu 22.39).

Dans le monde du travail, cela consiste à se mettre à la place de l’autre pour le comprendre avant de prendre une décision, à mieux connaître les collaborateurs et à les encourager. Ce point est à souligner. Il ne faut pas non plus négliger les relations avec les clients, les fournisseurs et autres partenaires : "Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes." (Matthieu 7.12)


5. Un entrepreneur selon la Bible aime donner

"Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir." (Actes 20.35)

Aimer Dieu et son prochain conduit nécessairement à la reconnaissance et à la générosité. D’abord, la reconnaissance envers Dieu, car "Qu’as-tu que tu n’aies reçu" (1 Corinthiens 4.7). Et la générosité envers tous : "Qu’ils fassent le bien, qu’ils soient riches en œuvres bonnes, qu’ils aient de la libéralité, de la générosité, et qu’ils s’amassent ainsi un beau et solide trésor pour l’avenir, afin de saisir la vraie vie." (1 Timothée 6.18)

Maintenant quel montant ou quel pourcentage du bénéfice donner ? Soyez attentif à l’indication du Saint-Esprit et lisez soigneusement votre Bible. Tout s’y trouve. Le principe de la dîme est une bonne base pour évaluer la libéralité. Rappelons le texte bien connu que Dieu regarde avant tout au cœur qui donne avec joie : "Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie." (2 Corinthiens 9.7)


6. Préparez dès maintenant votre compte-rendu

"Bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître." (Matthieu 25.14-30)

Oui, chaque personne sur la terre va un jour rendre compte à Dieu pour elle-même (Romains 14.12). La parabole des talents révèle une clé importante de la motivation du chrétien : le désir de satisfaire son Maître en toutes choses, lui être fidèle. Il n’a pas besoin d’avoir reçu la plus grande part ou le plus grand capital, mais étant placé pour assurer l’intendance d’une entreprise, il se doit de produire des fruits au profit du Royaume de Dieu. Alors, il sera admis à partager la joie de Dieu.