ACT – Israël

Cette nation, issue des reins et du sein pourtant presque centenaires d’Abraham et de Sara, ne peut être que le produit de la foi seule en Dieu conduisant ultimement à Son Plan de Salut. Chose impossible aux hommes n’est possible qu’en Dieu seul, car unique ! (Luc 18.27)

Dieu révélé par cette nation issue seul de ce couple qu’Il a choisi pour être littéralement mû par la foi, la révélation de Sa personne s’est ensuite étendue à toute l’Humanité portant son apothéose à et par l’incarnation de Son Fils Jésus-Christ, le Messie promis. De ce Salut trouvé en Christ seul, l’apôtre Paul en fut l’un des premiers promoteurs, du moins pour les Nations (Actes 13.46-48 ; 18.6 et passages parallèles). L’Israël de Dieu ayant rejeté volontairement l’Oint lors de Sa première venue que marquait Son incarnation, a fait de Lui le Messie souffrant se résultant en un cœur endurci de cette même nation (Esaïe 53 ; Jean 1 ; Romains chap. 9-11 ; 2 Corinthiens 3.13-18). En effet, depuis l’incarnation, la mort et la résurrection du Messie Dieu Sauveur, un voile appelant depuis à la révélation est déposé sur la compréhension du plan général du Salut comprenant ultimement la nation d’Israël, et demeurant « peuple de la promesse » (cf. Actes 7.17 et passages parallèles). Cet état perdurera, du moins jusqu’à l’accomplissement du « temps des nations », au jour fixé (Luc 21.24). Ainsi, on a souvent dit que « L’Église est la parenthèse de Dieu dans l’histoire d’Israël », le terme de « parenthèse » n’étant bien entendu non à comprendre péjorativement, mais bien salutairement comprenant le Corps de Christ.

En ce sens, l’Église n’a jamais et ne remplacera jamais l’appel vocationnel d’Israël qui, un jour, sera comme Jérusalem sauvé et restauré, bien des passages de l’Écriture le rappellent constamment (cf. Esaïe 60 ; Zacharie 9-12 ; Jean 19 et passages parallèles). Par grâce seule, l’Église a pleinement part au grand Plan de Salut de Dieu pour toute l’Humanité par l’œuvre expiatoire, rédemptrice et toute suffisante de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu immolé dès la fondation du monde (Apocalypse 13.8). Ainsi la théologie dite « du remplacement » (soutenant que l’Église a désormais « remplacé » l’Israël ayant crucifié son Messie pour être, depuis la période néotestamentaire, le Nouvel Israël) n’a aucun fondement scripturaire, surtout à la lumière des Écritures reprenant la Parole révélatrice et pleine d’autorité que le Messie adresse Lui-même (!) à la Samaritaine, pour lui rappeler comme à nous encore aujourd’hui, que oui « Le Salut vient des Juifs » ! (Jean 4.22)

Un « petit » rappel ici à juste titre : L’Église-ekklêsia et Israël – non seule l’Église (!) – est l’épouse de Christ (Apocalypse 21).


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