Ce qui doit nous fortifier face à la persécution

"Nous sommes pressés de toutes parts, mais non écrasés; inquiets, mais non désespérés; persécutés, mais non abandonnés; jetés à terre, mais non détruits." (2 Corinthiens 4:8-9)

Vous êtes-vous déjà demandés ce que seraient vos réactions si vous étiez parmi ces chrétiens du Moyen Orient marginalisés, maltraités, expulsés et dépouillés de tous leurs biens, et même massacrés à cause de leur foi en Jésus ? Personnellement, je n’arrête pas d’y penser ces derniers temps et toutes sortes de sentiments se succèdent : de la peur à l’assurance, de la colère à la confiance…

Puis, je me retrouve devant cette parole de Paul. Notons qu’il ne dit pas ces mots juste pour encourager ceux qui sont persécutés ou pour montrer sa compassion envers ceux qui souffrent, mais il a lui-même subi la persécution en bonne et due forme : des injures à l’expulsion (actes 13. 45, 50), de la lapidation à l’emprisonnement ; d’ailleurs, il a fini sa vie décapité.

A plusieurs reprises, Paul a rapporté aux chrétiens de l’époque combien il était accablé. Mais sa parole ci-dessus nous montre qu’il ne s’est pas laissé vaincre par les intimidations ou les oppositions de l’ennemi. Pourquoi ? Parce que Jésus était toujours là, Il ne l’abandonnait pas. Et à l’aube de son exécution, il pouvait regarder en arrière et dire avec assurance : "J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce Jour-là, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront aimé son apparition." (2 Timothée 4.7-8).

Voilà comment le verset cité plus haut veut nous encourager aujourd’hui. Peut-être pouvons-nous encore vivre notre foi en toute liberté ou que les oppositions ne sont pas encore aussi manifestes et terribles que celles que nous voyons dans les autres pays. Mais souvenez-vous que le mal n’arrêtera jamais de tendre des pièges ou de semer des mensonges pour nous déstabiliser et détourner nos yeux de Jésus. Nous devons rester fermes dans notre foi et croire en Lui quand Il nous dit : "Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde" (Matthieu 28.20). Soyons rassurés aujourd’hui, comme Paul l’était, que même si nos corps viennent à souffrir et à faiblir, nous avons déjà gagné. Enfin, aidons nos frères et sœurs qui sont déjà persécutés aujourd’hui à s’accrocher à cette vérité. Je le répète, l’équipe gagnante c’est celle du Dieu vivant !

Par contre, si vous n’êtes pas encore sûr d’appartenir à la bonne équipe, il est encore temps d’en changer : reconnaissez que Jésus a souffert et payé pour toutes vos fautes afin que vous viviez et décidez dès aujourd’hui de vivre pour Lui en laissant derrière vous toutes vos mauvaises habitudes.

Que Dieu vous bénisse!