ACT – Les Baptêmes

1. Dans l’eau

En passant par l’immersion complète dans l’eau (étymologie du terme grec), cette décision mature, adulte et bien réfléchie marque une décision, une alliance avec notre désormais Seigneur nous ayant pleinement sauvés. Oui, c’est bien Lui notre Sauveur ! (Actes 4.11-12) Le baptême dans l’eau fait partie du processus complet du Salut pour celles et ceux réalisant pleinement leur perdition et leur besoin justement du Sauveur.

Jésus, ou Yeshouah en langue hébraïque, signifie littéralement « Dieu Sauveur », pour Emmanuel qu’Il s’est aussi fait parmi les hommes, signifiant « Dieu parmi nous ». C’est seul Dieu qui est à l’origine de notre Salut par le don de Son Unique, de Son Fils bien aimé (Matthieu 1.23 ; 3.17 ; Jean 3.16).

A Ses disciples et juste précédant Son ascension vers Son Père, Jésus, lors de la grande Mission, les responsabilise en leur rappelant : « Celui qui croira et qui sera baptisé, sera sauvé […] » (Marc 16.16). Il est donc convenable de s’engager pour le Seigneur par cette décision libre et volontaire, marquant encore une obéissance et une soumission à la volonté de Dieu qui sera toujours bonne, agréable et parfaite (Matthieu 3.13-17 ; Hébreux 13.20-21).

Le baptême seul ne sauve pas. Il est bien plus qu’un acte religieux (dit aussi « sacrement »). Il témoigne publiquement aux mondes physique et spirituel (voir Colossiens 2.10-15), par un engagement sans compromis, son entrée dans l’alliance avec son Sauveur personnel devenu aussi son Seigneur. Le Racheté a été désormais transporté du royaume des ténèbres dans le Royaume du Fils de l’amour de Dieu, Royaume de lumière (Colossiens 1.12-13).

Note : Cette réalité biblique nous positionne clairement en faveur du baptême d’adulte, non des enfants. L’EER procédera donc essentiellement à la présentation des enfants accompagnés de leurs parents plutôt qu’au baptême réservé pour ainsi dire exclusivement et bibliquement aux adultes (cf. 1 Samuel 1.22 ; Luc 2.21-33).

 

2. Dans le Saint-Esprit

Si la nouvelle naissance est produite par une conviction du Saint-Esprit agissant au plus profond de l’être (Jean 16.7-11), le baptême dans l’Esprit est une visitation vitale et complémentaire de puissance équipant tout(e) disciple de Christ en vue de devenir véritablement et conditionnellement témoin de l’Évangile (Actes 1.8 le mentionne clairement ; lire aussi Luc 11.9-13). Cette seconde visitation (ou « sur réception de l’Esprit » comme « puissance », dixit feu Jean-Paul Emery) ouvre aussi aux dons spirituels exercés principalement dans l’assemblée (lire 1 Corinthiens 12 ; 14 ; Romains 12).

Il est généralement reconnu comme fait non exclusif que le « parler en langues » (dit aussi « glossolalie ») est le signe initial du revêtement de cette puissance pour le service dont bénéficie par grâce le désormais témoin de Jésus-Christ (lire les Actes des Apôtres à ce sujet).

L’appel vocationnel et ministériel peut aussi dépendre de cette puissante visitation et de ce renouvellement (cf. Ephésiens 4.8ss).

Notre corps devient, par la nouvelle naissance, le temple du Saint-Esprit.

Dieu a mis un point d’honneur pour habiter parmi Son peuple en Esprit, notamment dans l’Église, assemblée des croyants nés de nouveau (1 Corinthiens 6.19 ; 12.13 ; 2 Corinthiens 6.16). Leur comportement éthique éclairé par Sa Parole en dépend aussi.

L’Église-ekklêsia et Israël – non seule l’Église (!) – est l’épouse de Christ (Apocalypse 21).

 

Note : Jésus mentionne encore un baptême, celui de « feu ». Ce baptême est le passage marquant une vie totalement consacrée aux causes de l’Évangile et des principes du Royaume de Dieu en des circonstances pouvant être particulières, mais toujours salutaires (lire Matthieu 3.11-12 ; Luc 3.16-17 et son contexte ; Philippiens 2.17 ; 2 Timothée 4.6-8).


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