L’enfant de Noël est un enfant désiré

Que vous le voulez ou pas, Noël reste une fête indéboulonnable. Noël reste Noël avec ses marchés, ses sapins, ses cadeaux emballés, et même isolé du monde, la magie de Noël risque de vous suivre par votre connexion !

A la lecture des récits de Noël tirés de l’évangile de Mathieu et de Luc, l’émotion et la joie sont palpables : les anges chantent dans les campagnes de Bethlehem, la gloire de Dieu envahit la région, l’étoile guide les mages d’Orient et les remplit d’une très grande joie, les prophéties s’accomplissent… Oui, le ciel tout entier s’émeut à l’annonce de l’enfant qui naît : "l’ange leur dit : Ne craignez point ; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie: c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur." (Luc 2.10)

La générosité extravagante de Dieu se manifeste, car "un enfant nous est né, un Fils nous est donné" (Esaie 9.5). La Parole se répète : Il est né pour NOUS, pour MOI. Cette naissance si particulière fascine et déclenche une joie toute spéciale.

En retour, Dieu attend quelque chose des hommes. Un tel don doit réveiller et susciter quelque chose en chacun de nous : un écho, une réponse, un désir d’aller vers Lui et le connaitre. Oui, l’enfant de la crèche doit être l’enfant le plus désiré.

Les prophètes l’ont désiré. Je vous le dis en vérité, beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez, et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu (1 Pierre 1.10 et Matthieu 13.17). Les prophéties messianiques sont toutes chargées d’un désir : celui de voir enfin le Messie venir et mettre de l’ordre dans un monde en déroute, établir la justice, instaurer le royaume de Dieu sur terre et dans les cœurs.

Le Fils lui-même le désire. Alors que nul ne choisit de naître, Lui a choisi de naître et de s’incarner. Noël, c’est l’obéissance du Fils au Père. C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté (Hébreux 10.5-7).

Marie le désire. Chaque femme en Israël souhaitait porter le Messie, Marie aussi. L’enfant Jésus ne lui est pas imposé, car elle a le choix et dira OUI au plan de Dieu. Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole (Luc 1.38). Elle s’en réjouit : mon âme exalte le Seigneur (Luc 1.46).

Et nous ? Le désirons-nous de tout cœur ? A nous de le chercher et de l’adorer tout comme les mages, venus de loin, mais remplis d’un grand désir : celui de reconnaître le roi des juifs et de l’adorer.

Par Walter Zanzen