Clé pour avancer : chassez vos peurs !

"Donc, maintenant, menez-la jusqu’au bout avec les moyens que vous avez. Quand vous l’avez décidée, vous avez montré beaucoup de bonne volonté. Alors, avec la même volonté, vous allez mener cette action jusqu’au bout." (2 Corinthiens 8.11, version Parole de Vie)

Qu’est-ce qui nous empêche de mener nos projets jusqu’au bout ? Qu’est-ce qui nous empêche d’accomplir nos bonnes résolutions du début d’année ? Parfois, ce n’est ni le moyen de l’accomplir ni l’occasion qui nous manquent, mais c’est la peur qui nous paralyse et nous empêche d’avancer.

Nous connaissons tous des moments de peur dans la vie. Il y a des peurs positives qui nous évitent de prendre des risques inutiles. Mais il y a aussi des peurs qui nous conduisent à rester tels que nous sommes, là où nous sommes et de ne pas évoluer dans la vie. Dans ce cas, la peur devient une arme redoutable entre les mains de l’ennemi pour nous priver de la victoire qui nous est destinée.

Voici notamment trois grandes formes de peur qui nous empêchent de poursuivre nos objectifs de vie :

La peur de soi-même

Cette première forme de peur est probablement la plus paralysante car, à force de craindre de nous faire rejeter, nous nous rejetons nous-mêmes à l’avance. Par crainte de ne pas être à la hauteur de ce que l’on nous demande ou des objectifs que nous nous sommes fixés, nous nous cherchons des excuses qui semblent parfois raisonnables : "Je ne suis pas la bonne personne pour telle ou telle chose… ce n’est pas une mission pour moi… je n’ai ni la capacité ni la formation pour cela… c’est au-dessus de mes moyens …"

Tout le monde peut avoir peur de ne pas être à la hauteur. Mais rappelons-nous que cela ne dépend ni de nous ni de ce que nous avons ou n’avons pas. Alors que Gédéon croyait être incapable de diriger une armée parce qu’il était un "zéro", Dieu lui dit : "Vaillant héros !… va avec cette force que tu as… n’est-ce pas moi qui t’envoie ?" (Juges 6.12-14). C’est ce qu’Il nous répète aujourd’hui. Il ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. (2 Timothée 1.7)

La peur du changement

Il nous arrive aussi d’avoir peur du futur et de ce qui nous arrivera. Pourtant, il est parfois nécessaire de quitter tout ou une partie de notre ancienne vie pour pouvoir entrer dans la nouvelle qui nous attend : peut-être serait-ce quitter notre pays d’origine, le nid familial, renoncer à nos anciennes habitudes, couper des "mauvaises" relations … ?

Abraham a dû subir un changement radical dans sa vie sans savoir où cela le mènerait. Tout ce dont il était sûr, c’est de la promesse de bénédiction et de protection qu’il a reçue : "Je ferai de toi une grande nation et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand. Deviens donc (une source) de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai celui qui te maudira. Toutes les familles de la terre seront bénies en toi" (Genèse 12.1-3). Il partit sans hésitation car il avait confiance en Dieu.

Cette promesse est plus qu’actuelle aujourd’hui et cela doit nous encourager à avancer dans nos bonnes résolutions même si cela implique de nous "mettre en danger", de quitter notre zone de confort. Mais nous devons apprendre à faire confiance en Dieu et à dépendre complétement de Lui : "Ne vous inquiétez de rien ; mais, en toutes choses, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces, faites connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Christ-Jésus." (Philippiens 4.6-7)

La peur de l’échec

Henry Ford, fondateur du constructeur automobile Ford, a dit : "L’échec est seulement l’opportunité de recommencer d’une façon plus intelligente." Cette vérité est non seulement applicable dans le business, mais aussi dans notre vie, spécialement dans notre vie avec Dieu. Nous pouvons avoir peur de retomber dans nos péchés, de faillir à nos responsabilités parentales, de décevoir nos proches ou d’échouer dans nos carrières. Mais Dieu nous encourage à ne rien craindre, même pas de nos propres échecs.

Plusieurs pourraient critiquer l’apôtre Pierre de ne pas avoir osé marcher avec foi jusqu’à Jésus (Matthieu 14.22-33), lui-même aurait pu s’en mordre les doigts. Et nous voyons au fil de l’histoire que ce n’était pas la dernière fois qu’il a failli à son devoir de disciple, il a renié Jésus par peur (Matthieu 26.69-72). Mais ces erreurs l’ont-elles découragé de ne plus suivre son Seigneur ? Non. Mais, ses échecs lui ont appris une chose : le sens du pardon qui libère. Son histoire nous apprend aussi aujourd’hui que quand nous tombons, ce qui compte, ce n’est pas la gravité de notre chute, mais notre détermination à nous relever (Proverbes 24.16). Et, rappelons-nous que c’est avec ce même disciple que Jésus a choisi de bâtir son Eglise !